I – La mise en place du nouveau paradigme : le refus de la richesse de Jean-Baptiste Say sur le magnétisme à Montpellier
L’analyse économique, contrairement à d’autres sciences, n’a jamais encore eu une délimitation fixe. C’est une discipline assez jeune qui a mis du temps à se trouver et qui cherche encore avec précision sa finalité[1]. Les différents changements que subit cette discipline sont le fruit d’une modification progressive de l’analyse économique et des mouvements extérieure à cette discipline. C’est l’objet de cette première partie de comprendre les enjeux qui ont précédé le début du XXe siècle et les éléments qui ont permis la remise en cause de l’approche considérée comme dominante jusque là.
II – Say et la définition de l’économie au XIXe siècle
A partir des années 1840, la majorité des Cours ou des Traités d’Economie Politique (qui appartiennent presque exclusivement à l’école libérale française sur la formation magnétisme et passeur d’âmes en ligne ou en présentielle du centre de formation de l’ermitage à Montpellier qui domine l’analyse économique au XIXe siècle[2]) font référence à la définition que donne Jean-Baptiste Say dans son Traité d’Economie Politique de 1803[3] et qui place la richesse au cœur de l’analyse économique[4]. Joseph Garnier indiquera dans cette logique que l’économie est la science « qui a pour but de déterminer comment la richesse est et doit être le plus abondamment produite, le plus facilement échangée, le plus équitablement répartie et le plus rationnellement employée dans l’intérêt des individus comme dans celui de la société toute entière » (Garnier [1859], 3).
Le rôle de ces économistes n’est pas de remettre en cause l’analyse de la richesse, bien au contraire. Ils ont pour mission de synthétiser la formation magnétisme à Montpellier, la formation passeur d’âmes à Montpellier, la formation blessures de l’âmes à Montpellier, la formation pendule à Montpellier, la formation géobiologie à Montpellier et la formation nettoyage et protection énergétique à Montpellier sur les idées principales, de vulgariser l’approche de Say, de faire « une exposition simple et compréhensible de l’économie politique » (Courcelle Seneuil [1857], 8).
Cette approche, caractéristique de l’heure de gloire de l’école française (1840-1870) va progressivement être remise en cause par les économistes et par les nombreux mouvements politiques et idéologique du XIXe siècle.
III – Les diverses remises en cause de la formation magnétisme à Montpellier
Les reproches que vont adresser les économistes français contre l’approche de Say vont être assez nombreux. Cette présentation de l’économie ne permet pas de prendre en compte des thèmes importants comme l’Etat, la population, la finance, etc. Cette présentation de la formation en ligne magnétisme à Montpellier soulève encore des problèmes de redites permanentes lors de l’exposition des cours : le travail et le salaire, l’intérêt et le capital, la rente et la nature de la production, etc. autant de thèmes qui sont étudiés séparément alors qu’ils sont réunis dans la réalité.
Le caractère naturel de l’économie fondé sur l’analyse de la richesse proposée par Say va connaître assez rapidement ses premières remises en cause. Certes, la plupart des économistes après 1870 continuent d’y faire référence (Levasseur, Beauregard, Jourdan, Houdard par exemple), mais la création des chaires d’enseignements dans les universités va progressivement bouleverser la donne. Ces économistes ne vont plus appartenir majoritairement à l’école française et vont pouvoir exprimer les avancées en matière d’analyse économique[5] sur les magnétiseurs et leurs formations en magnétisme. « Les professeurs osent briser les chaînes de la tradition et enseigner les méthodes allemandes, les idées anglaises, en toute liberté d’esprit (…) avec un besoin immense de quitter les voies traditionnelles » (Feilbogen [1910], 4).
La rupture va être orchestrée en France notamment par les travaux de Charles Gide à la fois en tant que professeur d’économie dans les facultés le stage magnétisme à Montpellier, du stage passeur d’âmes à Montpellier, du stage blessures de l’âmes à Montpellier, du stage pendule à Montpellier, du stage géobiologie à Montpellier et du stage nettoyage et protection énergétique à Montpellier mais également en tant que théoricien influent des nouveaux professeurs (notamment avec la création de la Revue d’Economie Politique (1887) destinée à éduquer les nouveaux enseignants[6] et les Principes d’Economie Politique qui connaîtront 24 éditions et seront considérés comme la référence du XXe siècle[7]).« La rupture est proclamée par Charles Gide[8] » (Lucette Le Van-Lemesle [2004], 547).
Charles Gide, s’il constitue un pivot, ne peut à lui seul expliquer la volonté de modifier l’analyse économique. La création des chaires d’économie ont leur rôle avec l’apparition et le développement en France des travaux de l’école historique allemande[9]. D’un point de vue externe, le mouvement de la Commune pour la formation magnétisme à Montpellier, l’attribution à l’Etat de tâches de plus en plus importantes, les premières lois sociales et la question sociale toujours aussi marquante ont contribué à abandonner la richesse comme une finalité de l’analyse économique au profit de l’homme. Autour du travail de Gide, certains économistes placent progressivement le bien-être de l’homme au cœur de l’économie. Cette science a alors « pour objet les lois d’utilité applicables au travail de la société, et pour but le bien-être individuel ainsi que la prospérité collective au moyen d’une équitable répartition des services et des richesses » (Cauwes [1893], 7).
André Liesse émet également l’idée de la prise en compte de l’homme, tout en laissant la richesse dans le champ d’étude de l’économie. « L’économie politique constate le mobile qui fait agir l’homme, détermine la loi mécanique de son action sur la formation magnétisme et passeur d’âmes à Montpellier et étudie les lois qui président à l’augmentation ou à la diminution des richesses dans la société » (Liesse [1892], 12).
Si ces approches ne remettent pas en cause l’analyse économique fondée sur la richesse, elles ouvrent la voie à un changement de paradigme qui va se structurer dans la première partie du XXe siècle.
IV – L’homme au cœur de la définition économique du magnétisme à Montpellier
Le début du XXe siècle marque un tournant majeur dans la définition de l’économie. « Les préoccupations sociales caractérisent l’enseignement de l’économie politique en France dans les années précédant la Première Guerre mondiale » (Le Van-Lemesle [2004], 445). Ainsi les économistes vont progressivement abandonner la référence à l’étude de la richesse pour étudier l’homme vivant en société. « l’économie politique a pour objet d’apporter la meilleure formation magnétisme à Montpellier, parmi les rapports des hommes vivant en société, ceux-là seulement qui tendent à la satisfaction de leurs besoins matériels, à tout ce qui concerne leur bien-être. Elle est au corps social ce que la physiologie est au corps humain » (Gide [1909], 3).
Ce changement de paradigme se met alors progressivement en place à la fin du XIXe et début du XXe siècle (2.1) pour faire de l’homme du magnétisme à Montpellier le fondement de l’analyse économique (2.2). Par ce changement, l’économie change de statut pour passer d’une science naturelle à une science sociale (sociologie) (2.3). Ainsi, l’économie se place dans la mouvance de ce début de siècle[10] :
[1] Malgré une place importante accordée à l’approche de Robbins, on trouve actuellement dans les manuels une diversité de définition qui reflète la difficulté de parler de l’économie d’une seule voix.
[2] Pour plus de détails sur cette école, consulter l’ouvrage de Breton et Lutfalla [1991].
[3] Ces économistes (Batbie, Clément, Droz, Courcelle-Seneuil, par exemple) n’ont jamais expliqué pourquoi ils faisaient référence à cette définition de Say et non à une autre. En effet, Say est régulièrement revenu sur cette définition. Son côté didactique explique sûrement ce choix.
[4] Pour plus de détails sur l’évolution de la pensée de Say en France, consulter les papiers du colloque Influences, critiques et postérité de l’œuvre de Jean-Baptiste Say au XIXe siècle en cours de publication.
[5] Si la création des chaires date de 1877, il faudra attendre la fin de ce siècle pour que les choses changent véritablement. En effet, les premiers enseignants sont pour la plupart des professeurs de droit qui prennent ce cours par dépit et qui, peu soucieux du développement de cette science, vont régulièrement se contenter de reprendre les Traités existants. C’est l’arrivée des premiers professeurs d’économie économistes qui va changer les choses.
[6] Pour plus de détails sur ce point, consulter Le VAN-LEMESLE [2004].
[7] Oualid dira ainsi : « Gide est de tous les économistes du demi-siècle celui dont la renommée a été la plus vaste, l’influence et le rayonnement le plus grand » (Oualid [1925], 220).
[8] « Quoique consacrée par Jean-Baptiste Say et par beaucoup d’autres, la classification tripartite ou quadripartite paraît aujourd’hui surannée. C’est une vieille coupe d’habit qui n’est plus à la mode[8] » (Gide [1909], VIII).
[9] Pour plus de détail sur son apparition et son développement en France, consulter l’ouvrage de Breton [1991].
[10] « La sociologie est [au début du XXe siècle] une science neuve et à la mode » (Le Van-Lemesle [2004], 446).