La seule différence est que certaines personnes font quelque chose à ce sujet, tandis que d’autres ne le font pas. Ils sont même trop paresseux pour rêver. Quoi qu’il en soit, convenez-en : tout discours nécessite une évaluation objective, qu’il s’agisse d’un dialogue en tête-à-tête ou d’un discours devant un vaste auditoire. Si nous n’analysons pas la qualité de nos performances, nous resterons en place. Nous nous privons de la possibilité de grandir et de nous développer de manière significative. Mais nous développerons la capacité d’ignorer et de justifier nos propres erreurs. Mais tu ne veux pas, n’est-ce pas ?
Alors, que faire ?
Bien sûr, chacun d’entre vous me dira que la chose la plus difficile à évaluer est soi-même. Les faits sont des choses têtues : tout nous semble toujours différent de l’intérieur que de l’extérieur. Alors, que devons-nous faire ? Il y a deux façons de procéder pour argumenter. Cependant, ils ne se contredisent pas. Le premier moyen est appelé « introspection ». Avant toute conversation importante, vous devez stocker une feuille de papier avec huit éléments écrits. Écrivons :
- Ai-je réussi à attirer et à retenir l’attention de l’interlocuteur/du public ?
- Les délais ont-ils été respectés ?
- Est-ce que tout ce qui devait être dit l’a été ?
- Le message principal a-t-il été transmis ?
- Y a-t-il eu des déviations inutiles du sujet ?
- Ai-je été compris comme je voulais être compris ?
- Etais-je éthiquement correct ?
- Ai-je atteint l’objectif que je m’étais fixé ?
Après le dialogue, prenez littéralement une demi-minute pour vous évaluer sur une échelle de dix points. À côté de chaque élément, mettez la note que vous méritez. Soyez honnête avec vous-même. Si vous devez vous justifier devant vous-même et expliquer pourquoi vous avez fait ceci et pas cela, alors vous mentez.
Alors, voyons ce qui s’est passé.
Vous étiez plus fort dans certains domaines, et vous avez clairement sous-performé dans d’autres. La prochaine fois, nous devrions faire plus d’efforts pour nous préparer aux faiblesses. Mais n’oubliez pas le reste ! Le succès est encourageant, mais aussi fulgurant.
La deuxième voie, en revanche, s’applique davantage à l’évaluation d’autres locuteurs. Mais qui vous empêche de vous enregistrer au stade de la répétition ? Bien sûr, la voix est déformée. Mais là aussi, il y a une solution : il faut soit faire un rabais pour cela, soit utiliser une bonne technique, qui transmet tout avec précision. Pour quatre mille dollars, vous pouvez déjà acheter un appareil décent.
OK, nous avons parlé sur l’enregistreur, maintenant écoutez l’enregistrement et regardez les photos pour le poste. Il y a sept points principaux. Vous pouvez répondre par oui ou par non, vous pouvez donner une note sur une échelle de dix points.
Efficacité.
Si la performance a été brillante, distinctive, a fait une impression. Ici, on évalue non seulement la qualité de la technique de persuasion utilisée, mais aussi le son de la voix. Même si vos arguments sont dix fois parfaits, ils ne fonctionneront pas à 100% si vous les prononcez d’une voix tremblante. C’est aussi le cas dans l’autre sens, d’ailleurs.
Engageant.
Comme vous avez été éloquent. Si oui ou non vous étiez intéressant à écouter.
Le point principal était-il clair ? Très souvent, de nombreuses personnes ont plus d’un objectif dans un dialogue. Ou bien ils sont souvent distraits. Oui, même dans ce cas, votre communication peut laisser un arrière-goût agréable à votre interlocuteur. Mais seulement le sien.
Si l’orateur a bien suivi ou non. Cela peut être évalué à la fois sur le sentiment général du discours, et sur la qualité des gestes, des expressions faciales, de l’intonation, s’il existe également un enregistrement vidéo. Le non-verbalisme utilisé était-il approprié ? Cela a-t-il aidé à mieux comprendre l’information ? Y a-t-il eu des petits mouvements nerveux ? Y avait-il des sons parasites ? Les mains dans les poches ? Tout était parfait, à ton avis ? Très bien, donne-lui un dix.