L’histoire de la médecine légale

La définition de médecin légiste est un argument ou une discussion utilisée pour une affaire juridique devant un tribunal. Par conséquent, la criminalistique est un dialogue ou un débat sur des théories scientifiques dans un cadre judiciaire. Bien que l’origine du concept de science médico-légale soit incertaine, la plupart des experts historiques s’accordent pour dire que c’était très probablement en Chine vers le 6ème siècle ou avant. Cette croyance est basée sur la plus ancienne mention connue du concept, trouvée dans un livre intitulé « Ming Yuen Shih Lu », imprimé à cette époque.

L’histoire de la médecine légale

Au 7ème siècle, le concept d’utilisation des empreintes digitales comme moyen d’identification a été établi. Selon des documents historiques, un marchand de rue a pu vérifier l’identité d’un client qui lui devait de l’argent en saisissant ses empreintes digitales sur une facture. Un juge a accepté les empreintes comme preuve indéniable, fournissant un exemple très précoce de la science médico-légale en action. En 1659, le dictionnaire Merriam-Webster reconnut officiellement et imprima le mot « médecine légale ». Le terme avait été utilisé dans les écrits médicaux pendant de nombreuses années, mais jusque-là il n’était pas considéré comme un mot « officiel ».

Au fil des ans, la science médico-légale est devenue plus importante dans les contextes juridiques et les découvertes scientifiques ont été couramment utilisées pour décider de l’issue de questions juridiques importantes. À la fin des années 1700, la criminalistique était utilisée pour déterminer la culpabilité ou l’innocence dans les principales affaires pénales, y compris les accusations de meurtre. L’une des fonctions principales de cette science est d’étudier l’ADN, le codage génétique de tous les êtres vivants. Les échantillons d’ADN peuvent être acquis à partir de n’importe quel humain ou animal et ensuite être testés et comparés à d’autres échantillons pour des similitudes. Ce processus est hautement respecté et constitue une considération majeure pour les cas dans lesquels l’identité d’un individu doit être établie.

Les médecins légiste : le cas de Sophie Gromb

Dans les temps modernes, le terme de la médecine légale est bien connu et fait partie du langage courant. La science médico-légale a bien développé grâces aux progressions technologiques. En France, il existe pas mal des médecins légistes modernes qui sont connus dans le monde entier. Parmi ses médecins, on peut citer Sophie Gromb, la professeure bordelaise qui a commencé sa carrière médicale en 1988. Avec une expérience de plus de trente ans dans le domaine de la médecine, Sophie Gromb a occupé plusieurs postes majeurs dans le domaine. Récemment, elle est élue présidente du Conseil National de Médecine Légale et expertises médicales en 2017. En plus de ses compétences dans le domaine de la médecine, Sophie Gromb est aussi experte dans le domaine judiciaire.

La bordelaise porte plusieurs casquettes, elle est chargée d’enseignement de la médecine légale dans l’École Nationale de Magistrature. Elle a aussi contribué dans l’écriture et la réalisation des livres et des articles liés à des affaires sur la médecine légale. Sophie Gromb est aussi la créatrice du Centre d’Accueil d’Urgences des Victimes d’Agression en décembre 1999.

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